Lundi 31 Mai 2010

Publié le par madamedethil

 

 

          Ad libitum*


 

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Vous ne pourrez qu'agréer: rien de tel qu'un magazine déco pour se détendre. Balayée la grisaille, oublié le quotidien; nous voilà, en un instant, transportés dans les plus belles Maisons Normandes, bringuebalés Côté Sud puis Côté Ouest, invités dans des Maisons de Campagne à vivre ou sanctuaires de la Décoration, autorisés à pénétrer des Habitations exclusives.

Bien plate constatation me direz-vous, ne voyant peut-être pas où se situe l'épineux problème.

Mais, si vous souffrez comme moi d'une fièvre lectrice pour cette littérature du merveilleux, vous vous trouvez peut-être confrontés à la même terrible situation. Après vous êtes abondamment repus des sublimes photos et des articles évocateurs de jours radieux, coulés dans une maison paisible (souvent sauvée in extremis par ses heureux propiètaires), ayant épuisé mille émerveillements, vous voilà plantés chez votre buraliste, bras ballants, tripotants nerveusement tous les titres disponibles.

Rien! Rien que vous n'ayez déjà. Vous adressez donc un haussement d'épaules navré à votre bien-aimé marchand de journaux. Vous vous retrouvez sur le trottoir, complètement abattus, brutalement sevrés pour 2 et parfois même 3 mois!!! 

Trimestriels? Bimestriels? Qu'est ce à dire?

Adressons donc ensemble un vibrant appel aux journalistes spécialisés:

"Allez et battez la campagne, n'oubliez aucune chaumière, aucun cottage et surtout accelérez la cadence!"

Fort heureusement, les nombreux blogs consacrés au thème sont là pour compenser le terrible manque qui vous étreint. Leurs auteurs, et je n'en citerai aucun pour ne léser personne, font tous preuve de plus de talent les uns que les autres. Merci à eux de se dévouer ainsi pour la cause!

 

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* Je ne peux résister à l'envie de vous raconter une petite anecdote. Il y a quelques années de cela, je donnais quelques cours de piano à la demande de mon professeur et amie. Un des enfants ne montrait que peu d'entrain et un caractère fort peu réjouissant à observer. Mais je priai Sainte Patience et m'attelai à une rude tâche: lui faire déchiffrer ses partitions sans erreur.

"Allez-y, lisez ceci et solfiez je vous prie" dis-je.

L'enfant s'exécuta (ou plutôt exécuta une fois de plus un compositeur déjà mort et enterré depuis longtemps) "do sol euh... mi euh...do ..." chantait-il d'une voix de fausset.

Mon coq châtré en vint enfin aux dernières mesures, ce qui eut le don de me tirer de ma torpeur.

" fa la ré sol do aaaadddd lllliiibbbb"!!!

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V
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> Je suis heureuse de découvrir votre espace Internet en ce dimanche soir... Je me réserve dores et déjà un agréable moment pour continuer ma découverte...<br /> Douce soirée à vous<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci beaucoup pour ce charmant commentaire, vous êtes ici chez vous. Bonne soirée.<br /> <br /> <br /> <br />